Enseignants

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Le maître du Dojo de Joffre est Guillaume Dangé, élève d’Alain Peyrache. Ses uchi deshi sont Fabian Wernert, Azzedine Bouslimani et Frédéric Fajol. Nous les avons interrogés nos enseignants, pour vous livrer un résumé de leur vision de l’Aïkido et ce qui les a menés cet art martial.

Guillaume DANGE:

J’ai construit ma pratique de l’aïkido traditionnel depuis plus de 20 ans, au sein de de l’école internationale d’Aikido Traditionnel fondée par Alain Peyrache.

D’abord, j’ai débuté l’Aïkido en 1999, avec André Bouillon, cherchant une activité compatible avec des moyens physiques limités, suite à une rupture des ligaments croisés d’un genou.

Ma première découverte est que je peux utiliser efficacement mon corps sans le contraindre. De plus, cela me permet de réaliser qu’on peut s’épanouir sans compétition ni opposition. Effectivement, c’est une voie, à travers laquelle on apprend sur soi. J’apprends à déconstruire plus de 16 ans de sport où je n’ai appris qu’à forcer et m’opposer.

En 2011, je prends en charge le cours adulte au dojo Joffre de Montpellier. C’est en 2022 que je deviens le maître de ce dojo.

En mai 2023 je deviens Soto Deshi (élève direct) d’Alain PEYRACHE pour continuer dans la voie de la pratique de l’aïkido traditionnel en ne se référant pas à un système fédéral mais bien à l’organisation traditionnelle « un maître un dojo ».

Fabian WERNERT:

J’ai commencé l’aïkido en 2009 à mon arrivée à Montpellier. J’ai toujours eu une fascination pour le geste « juste ». Le geste qui s’accomplit dans une harmonie, une fluidité totale, au pinceau comme au sabre. J’ai trouvé un art du mouvement épuré qui exprime une martialité sans exiger de violence. En effet, il se pratique précisément dans la bienveillance. J’y ai trouvé une ambiance studieuse et conviviale à la fois. Il s’agit d’un travail sur soi, qui permet de mieux se comprendre. L’Aïkido traditionnel est en dehors de toute forme de compétition, qui n’a jamais eu d’attrait à mes yeux. Je suis désormais enseignant au Dojo Joffre.

Frédéric FAJOL:

Après vingt cinq années à jouer au football et à entrer en compétition tout le temps,  je décidais de changer du tout au tout. Je commence l’aikido au début des années 2000 et doit désapprendre pour réapprendre et cela reste encore une quete perpétuelle. Au bout de quatre ans, mon Maître m’invita à m’investir davantage en donnant le cours enfants. Respect, autonomie et confiance en soi, voilà les premiers enseignements qu’en tireront les enfants. Mêlant rigueur et convivialité et de façon ludique, chaque enfant est invité à progresser selon son rythme.